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28 Nov 2021

Synapse Medicine : la Medication intelligence entre dans les hôpitaux

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Synapse Medicine a annoncé à l’occasion de Santexpo un partenariat avec l’éditeur Dedalus France dont les logiciels sont présents dans 330 établissements publics (dont l’AP-HP) et privés. Ce qui va permettre à ces hôpitaux et cliniques l’accès à un module de conciliation médicamenteuse à la pointe de la technologie médicale.

Il y a 4 ans, le Dr Clément Goehrs, médecin de santé publique, le Dr Louis Létinier, médecin pharmacologue et data scientist et un ingénieur, Bruno Thiao-layel fondaient Synapse Medicine avec le soutien de l’INSERM et du CHU de Bordeaux. « Notre but était d’agréger les données publiques sur le médicament (la base Thériaque, les données de la HAS, des outils comme DDI Predictor, etc.) déjà structurées mais éparses pour permettre l’analyse de l’ordonnance avec des algorithme pour lequel un brevet a été déposé en 2019". C’est la technologie « Medication Shield ».
Objectifs : améliorer la pharmacovigilance, mieux sécuriser les essais cliniques et lutter contre l’automédication.
Apportant une information fiable sur le médicament, la solution est utilisée par des dizaines de milliers de professionnels de santé et de patients. Après une première levée de fond en 2019, la start-up a pu annoncer une levée de fond de 7 millions d’euros en juillet 2020 . Elle compte aujourd’hui 50 personnes.
Dopée par la pandémie, l’utilisation de Synapse a bénéficié de l’explosion de la téléconsultation, puisque plusieurs plates-formes (mais pas Doctolib) l’ont intégré. La start-up a aussitôt mis en place un site sur ses fonds propres sur l’usage des médicaments chez les malades Covid.
Fin 2020, Synapse était choisi par l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) pour assurer la pharmacovigilance des vaccins contre la Covid)

Différent du LAP (logiciel d’aide à la prescription)

Même si Synapse LAP est inscrit depuis plusieurs mois sur la liste des LAP certifiés de la HAS, Clément Goerhs explique en quoi l’analyse de l’ordonnance est différente : « l’état clinique du patient doit bien sûr être présent et on ajoute le terrain (gériatrie, femme enceinte etc.) mais le système ne va afficher que les alertes graves et non les alertes passives qui gênent le médecin dans la rédaction de l’ordonnance". Le prescripteur trouvera les notifications dans l’onglet interaction. Synapse LAP est davantage personnalisé. Les effets indésirables se retrouvent dans le suivi de la prise de médicaments par le patient.
Dans les établissements, le principal utilisateur est le pharmacien hospitalier dans le cadre de la conciliation médicamenteuse. « Nous avons un module propre à la conciliation qui permet de diminuer les erreurs de prescription par une vision exhaustive. C’est réservé aux patients lourds. »
L’intégration (en cours) de Synapse dans les logiciels de Dedalus, ( DxCare, Orbis et Dopasys) présents dans 330 établissements va permettre de générer le document de conciliation, la lettre de plan de prise de médicaments et la lettre de liaison à destination du médecin traitant.
« Nous apportons un juste niveau d’alerte avec un vrai rendu ergonomique. Nos algorithmes contiennent des guidelines mais ils apprennent de la vie réelle . Nous tendons à faire entrer les spécificités de prescription des services hospitaliers.» Synapse va donc travailler à inclure le livret thérapeutique de l’établissement.

https://synapse-medicine.com
Pour les professionnels de santé, version gratuite et version premium 19€/mois avec sauvegarde des ordonnances. Synapse est intégrée dans le logiciel Hypermed.

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